Le mal dans les feuillages, ressort essentiel de la littérature suisse

 

 

Cette contribution propose une réflexion sur la littérature de la Suisse romande au XX^e siècle. À travers les pages de trois auteurs enracinés dans le sol helvétique – Charles Ferdinand Ramuz, Jacques Chessex et Maurice Chappaz – nous avons en vue un végétal qui est étroitement lié à une forme de Mal qui inclut la présence d’un désir délibéré et d’une attraction consciente. Le Mal ne repousse pas: il est métamorphosé dans les feuillages, couvert par des fleurs magnifiques qui exalent des parfums délicieux qui en couvrent la puanteur et la viscosité. Le Mal vient donc briser l’ordre d’un coin de terre qui n’est idéal qu’en apparence et, en renversant les clichés qui définissent l’Helvétie, il réussit à nous donner une image dépaysante du pays.

 

Mots-clés: Végétal, Mal, Bible, Littérature suisse romande

 

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